Je ne sais pas si vous le saviez, mais chaque année, le 16 mai marque la Journée internationale de la maladie cœliaque. Une journée que je n’aurais probablement jamais remarquée avant de devoir vivre moi-même sans gluten. Aujourd’hui, elle a pris tout son sens pour moi. C’est un moment pour faire entendre notre voix, partager nos expériences et rappeler que le gluten n’est pas qu’un effet de mode.

Une journée pour sensibiliser

Pour moi, cette journée est avant tout l’occasion de rappeler que la maladie cœliaque, c’est sérieux. Ce n’est pas juste une mode alimentaire ou un régime qu’on choisit. C’est une maladie auto-immune qui peut vraiment gâcher le quotidien si on ne fait pas attention.

Je me souviens encore des premiers temps où je n’osais pas trop en parler. J’avais peur qu’on pense que j’exagérais, que c’était “dans ma tête”. Mais grâce à des journées comme celle-ci, je vois que je ne suis pas seule. On est des milliers à partager les mêmes galères, les mêmes frustrations, mais aussi les mêmes victoires.

Ma façon de marquer le coup

Depuis que je connais cette journée, j’essaie toujours de la célébrer à ma façon. Je me prépare un petit festin sans gluten, juste pour moi, avec mes recettes préférées. J’en profite pour tester un nouveau pain maison ou un gâteau que je voulais essayer depuis longtemps. C’est ma façon de dire à mon corps : “Merci de tenir bon, et merci à moi de l’écouter.”

C’est aussi l’occasion de parler un peu plus autour de moi de la maladie cœliaque. J’explique à mes proches que ce n’est pas un caprice, que même une miette de gluten peut me faire du mal. Ça fait du bien de sentir qu’ils comprennent mieux, qu’ils font attention, qu’ils me soutiennent.

Un moment de partage et de solidarité

Ce que j’aime dans cette journée, c’est qu’elle crée un lien avec toutes celles et ceux qui vivent la même chose. Sur les réseaux, je vois plein de messages, de recettes, de témoignages qui me rappellent que je fais partie d’une communauté. Ça me donne de la force et ça me rassure de savoir qu’on avance ensemble.

Je trouve aussi que c’est un bon moment pour remercier les marques et les artisans qui font un effort pour nous proposer des produits vraiment bons et sûrs. Ceux qui affichent fièrement le “sans gluten” et qui nous facilitent la vie au quotidien.

Et après ?

Une fois la journée passée, je garde cette énergie positive pour continuer à vivre sans gluten, sans frustration. Je me rappelle que même si c’est parfois difficile, ça vaut le coup pour mon bien-être.

Cette journée m’a appris qu’il faut en parler, oser dire ce qu’on vit et demander du soutien quand on en a besoin. Et surtout, qu’il faut continuer à se faire plaisir et à cuisiner avec amour, même quand on doit faire attention à chaque ingrédient.