Quand j’ai commencé à manger sans gluten, je pensais naïvement que le plus dur serait de dire adieu aux pâtes et au pain. Mais très vite, j’ai compris qu’il fallait aussi devenir un vrai détective dans les rayons des supermarchés. Parce que le gluten peut se cacher là où on ne l’attend pas… et souvent, il se cache sous forme d’additifs alimentaires.
Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous ces petites bombes invisibles qui peuvent gâcher nos efforts, et comment je fais au quotidien pour les repérer.

Pourquoi ces additifs posent problème
Il faut savoir que certains additifs alimentaires sont fabriqués à partir de céréales contenant du gluten, comme le blé ou l’orge. Même si le produit final ne ressemble pas du tout à une baguette ou à un biscuit, il peut contenir des traces de gluten. Résultat : pour les intolérants ou les cœliaques, ça peut suffire à déclencher des symptômes.
Au début, j’étais un peu perdue. Ces noms scientifiques sur les étiquettes, c’était du charabia pour moi. Mais avec le temps, j’ai appris à en reconnaître quelques-uns, ceux que j’évite systématiquement pour rester en sécurité.
Les additifs à surveiller de près
- Amidon modifié : il peut être issu de céréales contenant du gluten. Si ce n’est pas précisé (par exemple “amidon de maïs”), je me méfie toujours.
- Malt et extrait de malt : souvent utilisés dans les céréales du petit déjeuner ou les biscuits, ils sont dérivés de l’orge, donc à éviter.
- Arômes : ça peut sembler anodin, mais certains arômes naturels ou artificiels sont faits à base de céréales contenant du gluten. Là encore, je vérifie toujours l’étiquette.
- Épaississants comme la gomme de blé (pas la gomme de xanthane ou de guar, elles sont sans danger).
- Dextrose et glucose issus de blé : en général, c’est transformé et ne contient plus de gluten, mais pour les plus sensibles, mieux vaut privilégier ceux dérivés de maïs ou de pommes de terre.
Mes astuces pour rester sereine
Ce que j’ai compris, c’est qu’il ne faut pas devenir parano non plus. La plupart des produits qui sont vraiment à risque le précisent, et beaucoup de marques ont fait des efforts pour afficher clairement “sans gluten” sur l’emballage.
Mais comme j’aime bien avoir la paix de l’esprit, j’ai pris l’habitude de :
- Lire les étiquettes, même pour des produits que j’ai déjà achetés.
- Privilégier les produits bruts et non transformés : les légumes frais, le riz, les légumineuses… eux, au moins, pas de surprise !
- Choisir des marques qui indiquent “sans gluten” de manière claire et fiable.
Et quand j’ai un doute, je n’achète pas. J’ai appris à faire confiance à mon instinct (et à mon ventre qui ne pardonne jamais !).
Ne pas oublier le plaisir
Au début, ça peut sembler un peu fastidieux, mais je vous assure qu’avec un peu de pratique, ça devient un automatisme. Et puis, ça ne m’empêche pas de me faire plaisir. J’ai découvert plein de marques et de produits délicieux, sans aucun de ces additifs suspects. Et quand je cuisine maison, je sais exactement ce que je mets dans mes plats.
Alors oui, les additifs peuvent être sournois, mais ils ne gâcheront pas mon plaisir de manger. Avec un peu de vigilance, on peut continuer à se régaler, sans gluten et sans mauvaise surprise.