Quand j’ai commencé à entendre parler du sans gluten, je ne comprenais pas trop. Pour moi, c’était un truc de mode, un peu comme ces régimes dont on parle dans les magazines. Jusqu’au jour où j’ai dû, moi aussi, changer mes habitudes parce que mon ventre ne supportait plus le moindre morceau de baguette.
Au début, j’ai eu peur. Je me disais : “Mais qu’est-ce que je vais manger ?” J’avais l’impression de devoir dire adieu à tous mes petits plaisirs. Et puis, j’ai découvert que manger sans gluten, ce n’était pas se priver. C’était même tout le contraire.

Le soulagement immédiat
Quand j’ai arrêté le gluten, j’ai tout de suite senti la différence. J’ai retrouvé un ventre léger, fini les ballonnements après chaque repas. Je me souviens encore de ce moment où j’ai mangé un plat sans gluten et où, pour la première fois depuis des mois, je n’ai pas eu mal au ventre. Ça m’a donné envie de continuer, de voir jusqu’où je pouvais aller pour me sentir encore mieux.
J’ai aussi remarqué que j’étais moins fatiguée. Je n’avais plus ces coups de barre après le déjeuner, ni cette impression d’être épuisée pour un rien. J’ai retrouvé de l’énergie, de l’entrain pour cuisiner, pour sortir, pour profiter.
Des bienfaits même pour ceux qui ne sont pas intolérants
Ce qui m’a surprise, c’est que j’ai vu autour de moi des amis qui, eux, n’ont pas de diagnostic précis. Ils ont juste essayé le sans gluten pour voir, par curiosité. Et devinez quoi ? Certains se sont sentis mieux ! Ils m’ont dit qu’ils digéraient mieux, qu’ils avaient moins de migraines ou que leur peau était plus lumineuse.
Je ne dis pas que tout le monde devrait supprimer le gluten. Mais je pense que ça vaut le coup de tester, de s’écouter, de voir comment on se sent. Parfois, c’est juste un petit réajustement qui fait toute la différence.
Une cuisine qui devient un jeu
Pour moi, la plus grande surprise du sans gluten, c’est à quel point ça m’a redonné envie de cuisiner. Avant, je faisais toujours les mêmes recettes, les mêmes pâtes, les mêmes tartines. Maintenant, je m’amuse à découvrir de nouvelles farines, à tester des mélanges, à improviser.
J’ai appris à faire des pains maison avec de la farine de sarrasin, à préparer des cakes à la farine de châtaigne. Au début, ça ne ressemblait pas vraiment à mes souvenirs de pain tout chaud. Mais petit à petit, j’ai trouvé mes propres repères, mes propres recettes. Et franchement, c’est encore meilleur parce que c’est moi qui l’ai fait.
Une cuisine qui devient un jeu
Pour moi, la plus grande surprise du sans gluten, c’est à quel point ça m’a redonné envie de cuisiner. Avant, je faisais toujours les mêmes recettes, les mêmes pâtes, les mêmes tartines. J’avais l’impression de tourner en rond dans ma cuisine, sans jamais vraiment m’amuser. Le sans gluten, ça a tout changé.
Je me suis retrouvée à fouiller dans les rayons pour découvrir des farines que je n’avais jamais osé tester : la farine de pois chiche qui donne un goût si réconfortant aux crêpes salées, la farine de châtaigne avec sa douceur sucrée qui transforme les cakes en petits trésors moelleux. Et puis la farine de riz, si fine, parfaite pour alléger les préparations, ou encore celle de sarrasin qui donne ce petit goût rustique que j’adore.
Au début, je ne vais pas mentir, ce n’était pas toujours un succès. Mon premier pain sans gluten était tellement compact que j’aurais pu en faire un presse-papier ! Mais au lieu de me décourager, ça m’a donné envie de comprendre, de chercher comment adapter les recettes pour les rendre plus gourmandes, plus moelleuses.
Petit à petit, j’ai appris à jouer avec les textures, à mélanger les farines pour créer mes propres recettes. J’ai découvert que la gomme de guar ou de xanthane, c’est magique pour éviter que les pâtes s’émiettent. J’ai compris que parfois, il fallait ajouter un peu plus de liquide, ou laisser reposer la pâte un peu plus longtemps. J’ai adoré cette sensation de retrouver la main sur ce que je mange, de ne plus subir les étiquettes ou les plats tout prêts.
Et puis, il y a ce petit frisson de fierté quand je sors un cake du four et qu’il est moelleux à souhait, ou quand je croque dans un pain maison à la croûte croustillante. Je me dis que même si c’est différent de ce que je connaissais avant, c’est encore meilleur parce que c’est moi qui l’ai fait, parce que j’y ai mis du temps, de l’attention et surtout beaucoup d’amour.
Aujourd’hui, je vois ma cuisine comme un terrain de jeu. Je teste des recettes du monde entier, j’ose des mélanges auxquels je n’aurais jamais pensé. Je me régale à préparer des petits-déjeuners colorés, des dîners qui sentent bon les épices et la créativité. Et surtout, je savoure chaque bouchée, parce que je sais que derrière, il y a cette envie de me faire du bien et de me régaler, sans compromis.
Le sans gluten, c’est un défi, mais c’est surtout une invitation à redécouvrir le plaisir de cuisiner et à remettre un peu de magie dans son assiette.